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Les relations sociales au Québec #HistoiresExpatriées

J’ai envie de vous dire, en quelques mots sincères, ce que représentent aujourd’hui pour moi les “relations sociales” au Québec : des milliers de sourires et de regards croisés, des centaines de rencontres, des relations amicales par dizaines, des connaissances à l’envie et quelques personnes qui sont devenues doucement avec moi liées comme les cinq doigts d’une main. Et ainsi, par ce texte,  tenter de démystifier le versant relationnel de mon attachante province d’accueil.

Mon expérience personnelle

Les gens qui me connaissent savent que je suis de prime abord (très) timide, mais qu’une fois la confiance établie, je pense devenir alors une personne emplie d’énergie et dotée d’un brin de folie que j’aime partager.

En tant qu’étudiante étrangère, mon intégration à Québec s’est faite le plus naturellement du monde, car j’ai eu la chance de faire partie d’un Baccalauréat (une licence) très actif “socialement” au cours duquel j’ai rencontré deux inséparables amies… que le temps m’a volé physiquement, vu que nous n’habitons plus ensemble et même dans la même ville.

C’est un cours d’initiation à l’Improvisation qui m’a aidé à vaincre ma timidité, un stage qui m’a appris à simplement oser: oser parler, aller vers les gens, sortir même seule, affronter les regards, me situer dans mes études, mon université, mon travail.

Durant mes premières années, mes rencontres à l’Université (lors de mon Baccalauréat en Théâtre) ainsi qu’en des lieux d’Improvisation, de mes lieux de travail ou de compétitions de babyfoot, m’ont donné les premières clés d’immersion dans un autre monde. J’ai doucement rapidement su me créer un petit cercle de confiance!

La théorie de l’avocat

Lors de ma troisième année d’études, avec mon amie la plus proche, nous avons décidé de devenir marraines pour un étudiant étranger. Cela nous a permis de recevoir une formation rapide, mais pertinente sur le thème: Comment bien intégrer un nouvel étudiant à Québec?

Le fait marquant de cet enseignement fut d’entendre notre formatrice comparer les relations humaines au Québec à un avocat. Oui, oui, le fruit! En référence à l’extérieur de ce fruit, elle nous expliqua que les Québécois sont connus pour être très sociables et agréables, d’une gentillesse absolue, toujours présents pour vous aider. Mais, qu’il pouvait être plus difficile de créer des liens au long cours, d’entrer dans le “noyau” de ces personnes.

Mais je pense qu’il en est ainsi partout sur Terre et que seule une réelle volonté d’adaptation et de découverte permet d’ouvrir toutes les portes. Un ami me disait un jour à juste titre: “ton vrai passeport, c’est ton sourire”. Alors avec le temps qui passe nous devenons doucement des Gens du Pays qui nous accueille même dans nos accents. Étrange et subtile métamorphose.

Mes amitiés 

Mes amitiés au Québec réunissent avec bonheur des personnes qui viennent de la Terre entière. J’ai une amie brésilienne, une amie néerlandaise, un amoureux belge, des amis de la Réunion, des amies françaises, des amis québécois. Seul le temps qui passe, ainsi que nos obligations quotidiennes, rend distants parfois les liens, comme partout.

Une passion commune 

Ce que je vais vous dire va vous sembler étrange, parce que c’est certainement la clé de toute amitié, ici peut-être plus qu’ailleurs : avoir une passion, permet de tisser des liens solides, de partager, vivre et ancrer des moments de bonheur.

La clé, je pense, de mon intégration a été mon implication tous azimuts, universitaire, sportive, professionnelle, amicale, etc. et ce, sans compter. Ce qui m’a permis de me construire “mon noyau personnel”.

Ne jamais hésiter à sortir de sa coquille pour forcer le destin et savourer la richesse d’horizons nouveaux. Le Québec et ses habitants sont si séduisants et si attachants.

Lisez mon premier rendez-vous #HistoiresExpatriées : mon endroit préféré à Québec.

Cet article participe au RDV #HistoiresExpatriées organisé par le blog L’occhio di Lucie. Le thème de ce mois-ci a été proposé par la marraine du mois de septembre, Kenza du blog Cups of English Tea.

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11 Petits mots

  • Reply
    Lucie
    16 octobre 2018 at 03:36

    Intéressant ton article, je vois que tu les compares à des avocats. J’ai passé toute “ma vie d’expat” en pays anglo-saxon et ma comparaison dans mon article, c’est la pêche. Pour la même raison. 🙂

    • Reply
      Terrisse de poche
      25 octobre 2018 at 13:30

      La pêche, le letchi, l’avocat… c’est quand même drôle de comparer les relations sociales de différents pays avec des fruits et légumes. 😂

  • Reply
    Ocilia
    16 octobre 2018 at 10:24

    J’aime beaucoup ta façon de voir les choses. C’est vrai que l’important lorsqu’on s’installe dans une nouvelle ville, un nouveau pays, c’est de se donner les moyens de rencontrer du monde, de sortir de sa zone de confort. J’ai souvenir de m’être parfois retrouvée seule dans des soirées salsa à me demander ce que je faisais là ! Mais finalement, je ne l’ai jamais regretté !

    Il faut qu’on aille se boire un verre, un de ces jours, tiens (j’y pensais ce weekend!)

    • Reply
      Terrisse de poche
      25 octobre 2018 at 13:28

      Coucou Ocilia!
      Personnellement, mes meilleurs soirées et moments au Québec sont ceux où je me suis demandé « Comment suis-je arrivée ici ? » Ahaha!
      Désolé de répondre que maintenant, mais ça me ferait très plaisir qu’on aille boire un verre ou un café ensemble. Tiens-moi au courant ! 😁

  • Reply
    cicciacerva
    17 octobre 2018 at 05:31

    J’adore la théorie de l’avocat. Je me demandais ce qu’un juriste venait faire dans l’histoire avant de découvrir le fruit 😉 Je pense que nous sommes tous un peu avocat, certain sont juste plus mures que d’autres.
    Mine de rien on ose plus quand on est étudiants, la routine n’est pas une option.
    Hâte de lire la suite de tes aventures.
    Amélie et Laura

    • Reply
      Terrisse de poche
      25 octobre 2018 at 13:03

      Ahahaha! Effectivement, je ne parlais pas de juriste ici, mais bien d’une théorie bien présente au Québec.

    • Reply
      Terrisse de poche
      25 octobre 2018 at 13:09

      Coucou Amélie et Laura,
      Quand on est étudiants, on ose plus aller à la découverte des autres. Nous avons moins peur du jugement, nous sommes plus curieux et c’est extrêmement plus facile de nous intégrer. Tout se fait naturellement (en tout cas pour moi). J’ai tellement entendu des histoires d’expats qui arrivent ici pour travailler et qui ont de la difficulté à rencontrer des gens…
      Merci beaucoup, les filles, j’ai bien hâte de découvrir vos aventures aussi.

  • Reply
    Lucie - L'occhio di Lucie
    17 octobre 2018 at 14:34

    Hello, je te rejoins carrément sur le tout azimut ! Ma règle quand je m’installe quelque part : ne jamais refuser une opportunité de connaître des gens, de rencontrer de nouvelles personnes ou d’approfondir ses relations sociales. Surtout au début ! C’est très précieux, une invitation, et on ne sait jamais ce qui va en sortir…

    • Reply
      Terrisse de poche
      25 octobre 2018 at 13:00

      Coucou Lucie. Je suis bien heureuse de voir que nous partageons le même point de vue sur le « tous azimuts ». Il ne faut pas prendre le risque de rater une occasion de rencontrer de nouvelles personnes… Parfois (souvent), c’est lorsque l’on s’y attend le moins que l’on rencontre des personnes qui vont changer notre vie.

  • Reply
    Aurore
    24 octobre 2018 at 11:55

    J’aime beaucoup la comparaison avec l’avocat ! Je trouve qu’en France on a plus tendance à être des Litchi, on a tendance à piquer de l’extérieur mais une fois passé la carapace c’est tendre ! ^^

    • Reply
      Terrisse de poche
      25 octobre 2018 at 12:53

      Wow! J’adore la comparaison avec le litchi et en plus, je suis bien d’accord avec toi… les relations sociales en France peuvent donner l’impression d’être piquantes à l’extérieur.

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